Bannière de procession et cloches

bannière de procession Elle porte la dédicace à Sainte Anne, mère de Marie, grand-mère de Jésus Christ.

 


courrier cloches
Le clocher abrite 4 cloches. En 1933, l’abbé Corriger fait intervenir la société des Fils de Georges Paccard – maison fondée en 1796 par Antoine Paccard - pour l’installation des cloches de l’église. D’un courrier du 11 septembre 1933, conservé aux archives paroissiales de Luzarches, il apparaît que cette société a dû intervenir après installation à la suite d’un défaut de fonctionnement des cloches.

La société explique « que si l’installation de vos cloches n’a pas pu être réalisée de façon parfaite, c’est parce que vous nous avez demandé de conserver l’ancienne cloche, et qu’ainsi il a fallu mettre une des cloches neuves à un autre emplacement que celui qui avait été prévu. ».
Ces cloches sont à nouveau restaurées en 1983-1984. l’abbé Guillaume Boyer, curé de Luzarches (1980-1990), note, dans son registre de paroisse, l’installation présente était vétuste et les cloches ne fonctionnaient plus. Les travaux sont confiés par la municipalité à la Maison Mamias.

Avant 1817, une cloche restée en place après le passage du Comité de salut public, est refondue par la maison de fondeurs Cartenet père et fils.
Elle porte pour inscriptions : « L’an  1817 j’ai été bénite par M Jean de la Barre curé de Luzarches et j’ai été nommée Elizabeth par M Louis Jules Sandrin maître de poste à Luzarches et par noble dame Elizabeth Anastasie Bouillard de Belair Vve Damours de Chaumontel Du Maire Cartenet père et fils fondeurs »

La cloche est décorée d’un crucifix à fleur de lys, d’un évêque et d’une vierge à l’enfant.

L’œuvre matérielle de l’abbé Corriger recèle des actes emprunts d’une dignité qui honore son auteur. Son engagement quotidien va au-delà de ses paroissiens. Bravant les risques de la période trouble de la seconde guerre mondiale, le curé de Chaumontel a humblement choisi de mettre sa vie au service de son prochain en protégeant ceux que l’idéologie terrifiante régnant alors avait désigné comme victimes expiatoires. C’est ainsi qu’une quinzaine de Juifs traqués ont pu être cachés sous le Foyer paroissial, devenu refuge clandestin.
Nous avons souhaité mettre l’accent sur l’œuvre de l’abbé Corriger qui mérite aujourd’hui d’être rappelée à la mémoire de nos contemporains.  

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